Santé, maladie et pandémies
La santé n’est pas une heureuse condition purement passive mais un état dynamique et changeant, un processus d’adaptation continuelle nécessitant une écoute de soi et un travail d’éveil de conscience. Et si la maladie nous voulait du bien ? Mais depuis depuis deux ans, un nouveau « continent mental » a émergé, avec son envahissant champ lexical et ses accessoires qui baîllonnent les conversations. Et « ça », ce n’est pas pour le bien de l’espèce présumée pensante et coopérative…«

Maux du corps, mots de l’âme
Quand les maux du corps s’expriment, autant en décoder les messages. Ne serait-ce que pour enclencher le processus de guérison. Le corps n’est-il pas d’abord un langage à déchiffrer ? Ne nous prévient-il pas par le truchement de la maladie que « quelque chose ne va pas » ?
Christian Flèche est psycho-bio-thérapeute et créateur du « Décodage biologique des maladies ». La méthode permet de comprendre l’origine d’une maladie : « La localisation corporelle du symptôme indique une émotion refoulée, et une signification associée à un événement, senti comme désagréable, le biochoc. La maladie n’apparaît plus comme un mal ou un problème : bien plutôt comme un indicateur sur lequel chacun d’entre nous peut compter pour sa transformation. »
D’évidence, le malade est le seul à pouvoir se guérir – tout dépend de son travail de conscience et de sa décision profonde après avoir décodé ses symptômes et s’être mis à l’écoute de son corps pour changer voire « grandir » :
« Le décodage s’appuie simplement sur le ressenti spécifique de chaque organe (…) Le thérapeute ne peut accompagner une personne volontaire que là où lui-même s’est déjà rendu… et en est revenu ».
Ainsi, nombre de maux sont en lien avec l’histoire familiale, telles les varices oesophagiennes qui traduisent quelque chose d’inacceptable restant en travers de la gorge…
La hernie hiatale et le reflux gastro-oesophagien se traduiraient ainsi : « Le conflit du hibou qui regurgite les poils de ses victimes. Il s’agit de personnes qui ferment moins le cardia, qui est la partie située entre l’oesophage et l’estomac. « Je veux recevoir, je laisse toujours la porte ouverte, je suis dans une attente de tendresse, je suis à vide (avide) de nourriture, de femmes… »
Le rhumatisme articulaire aigu (RAA) traduirait un « conflit de dévalorisation liée à l’activité, au sport, à l’adresse »… Le remède ? « Un repos dans l’acceptation empêchera toute récidive ». Un peu court ?
L’expérience de la vie n’a pas de finalité punitive. Les maux du corps ne sont ni une punition ni une fatalité. Suffirait-il d’en décoder le langage et les messages, vraiment ? Rien ne sert d’étouffer les cris du corps par la chimie de synthèse. La maladie manifeste un divorce d’avec soi-même et requiert l’écoute de nos blessures intérieures pour grandir en conscience. Comme dit le vieux proverbe chinois : « Lorsqu’on tombe, ce n’est pas le pied qui a tort ».
Christian Flèche, Décodage biologique des maladies – l’encyclopédie des correspondances symptômes-émotions, Le Souffle d’or, 512 pages, 29 euros 90
« L’Affaire Beljanski »
Le chercheur biochimiste Mirko Beljanski (1923-1998) laisse un traitement naturel contre le cancer, articulé autour de compléments alimentaires à l’efficacité éprouvée, garantis sans effets secondaires. Mais il y a eu une bien mystérieuse « affaire Beljanski » ainsi que le rappelle sa fille dans un récit haletant qui rappelle cette évidence attristée : la recherche frénétique de profit de quelque uns est mauvaise pour la santé publique…
Depuis la « guerre au cancer » décrétée par le président Nixon (1913-1994), celui-ci n’est plus seulement une maladie à éradiquer : il est devenu une industrie lourde qui engloutit des centaines de milliards et « prospère » sur sa trajectoire dispendieuse, constate Sylvie Beljanski :
« L’industrie du cancer a travaillé sur la base de l’hypothèse qui se réalise, selon laquelle le marché du cancer va croître et non se réduire, et elle s’est dévoyée »…
Le 9 octobre 1996, au petit matin, un commando cagoulé du GIGN investit le laboratoire de Mirko Beljanski à Saint-Prim avec des maîtres-chiens – et un hélicoptère… Le septuagénaire, directeur de recherches honoraire du CNRS, est arrêté avec sa femme – voire irradié, semble-t-il, après vaporisation d’une mystérieuse substance… Trois camions vident son laboratoire saccagé, emmenant ses ordinateurs, ses échantillons et stocks…
Deux ans plus tard, il meurt d’une leucémie myéloïde aigüe, avant le terme d’un procès verrouillé et sans fondement véritable qui tient du harcèlement judiciaire : « L’enjeu de ce procès ne consistait pas vraiment à faire juger un homme mais à effacer complètement quelque chose d’extrêmement important.»
Pourquoi tant d’acharnement contre un paisible scientifique retraité qui s’est juste voué à guérir ses semblables avec des extraits naturels ?
Ses recherches auraient contrarié des intérêts puissants et un homme en particulier, le Prix Nobel Jacques Monod (1910-1976), directeur de l’Institut Pasteur (1971-1976), promoteur d’une « théorie mutationnelle du cancer » générant un afflux de fonds de recherche et de subventions. L’intéressé est mort d’un cancer sans avoir daigné bénéficier du traitement Beljanski…
Un patient célèbre, le président François Mitterand (1916-1996), y a eu recours. Ce qui lui permit de finir son second mandat, « contre toute attente »… Mais à sa mort, en janvier 1996, les « forces adverses » se déchaînent contre le chercheur. Sa fille, Sylvie, avocate à New York, prend en main la défense de ses parents et crée en 1999 la Fondation Beljanski pour poursuivre le combat paternel.
Rejeté par la « communauté oncologique conventionnelle », Mirko Beljanski avait mis au point des compléments alimentaires bénéfiques pour les malades cancéreux. D’abord, il a développé deux extraits de plantes (Pao Pereira et Rauwolfa vomitoria) qui se sont révélé efficaces notamment contre les cellules souches cancéreuses pancréatiques et celles du cancer ovarien. Un autre complément – les fragments d’ARN issus d’E. Coli non pathogènes – stimule la production de globules blancs et de plaquettes. Enfin, l’extrait spécial de Ginkgo biloba a été utilisé avec succès pour prévenir la formation de cicatrices anormales à la suite de radiothérapies ou d’opérations.
Sylvie Beljanski rappelle les démêlés de son père avec un certain… Jacques Servier (1922-2014) dont le « savoir-faire » consistait à dénaturer des produits naturels pour en « extraire de la valeur ». Car les dits produits naturels sont « reconnus depuis longtemps comme d’excellentes amorces pour la mise au point de médicaments ». Mais « quand une molécule est modifiée et synthétisée pour satisfaire aux exigences de la réglementation des brevets, elle devient souvent extrêmement toxique »…
Nous vivons dans un monde dénaturé et toxique, envahi par les technologies, dont les perturbateurs endocriniens et autres poisons déstabilisent notre ADN et provoquent le cancer, comme l’avait montré Beljanski : « Bien en avance sur son temps, il a considéré la déstabilisation progressive et cumulative de l’ADN comme la cause profonde du cancer, alors que ses pairs recherchaient des mutations. Cela l’a conduit à créer son propre test de la cancérogénicité : l’Oncotest. Cet outil unique d’analyse mesure le degré de déstabilisation de l’ADN induit par certains produits. Ce test lui a également permis de faire une autre découverte majeure : il a identifié des extraits naturels fiches de certaines molécules anticancéreuses. »
Depuis, si l’homme a disparu mais son savoir-faire a survécu et des milliers de patients suivent les traitements originaux de Mirko Beljanski.
Sylvie Beljanski raconte les « coïncidences » pour le moins étranges qui l’entravèrent – dont la mort de partenaires précieux – ainsi que d’épiques péripéties pour se réapprovisionner en Pao pareira dans un village amazonien dont les habitants furent étrangement spoliés de leur terre après sa venue en pirogue…
Quels intérêts inavouables prétendent interdire de soigner « autrement », par des moyens naturels et fermer à l’espèce en souffrance de nouveaux horizons thérapeutiques ? De quoi le « système de santé » est-il malade ?
Sylvie Beljanski, Gagner la lutte contre le cancer – La découverte dont la République n’a pas voulu, éditions Le Souffle d’Or, 272 pages, 22 euros
La « fabrique de la peur »
Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) « déclare l’état de pandémie d’une nouvelle maladie atteignant les voies respiratoires ». Un terme aux relents de films catastrophe était lancé, un monstre venait d’être inventé et le monde se figeait en scène postapocalyptique. Les populations se retrouvent en état de sidération à l’annonce d’un « confinement », suivi par la mise en place de dispositifs disproportionnés pour une affection s’avérant de « faible létalité » – elle frappe essentiellement des personnes déjà en fin de vie.

Laurent Toubiana, épidémiologiste renommé, déclare alors à la presse : « Une épidémie sans malade, je ne sais pas ce que c’est ! ». Le chercheur à l’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM) voit s’ouvrir une période dite « de la terreur », marquée par une « stratégie d’obligation cachée, pour toute la population, de se faire injecter » un produit expérimental : « Cette « vaccination » obligatoire constitue l’ultime violence qu’un pouvoir politique impose à une population ». Une « frénésie vaccinatrice » fondée ( ?) sur une insistante « testomania », sur des « modélisations absurdes prédisant des centaines de milliers de morts pour faire accepter aux populations des mesures liberticides sans aucune validité scientifique » et sur la désignation d’un bouc-émissaire bien commode : « les non-vaccinés », une catégorie de citoyens allègrement criminalisée par certains aboyeurs d’organes présumés d’ « information »… Quel mauvais sort leur est réservé?
Ainsi se révèle l’abyssale contradiction entre les « mesures prises », l’hystérisation d’un clivage fragmentant les populations et le respect des libertés fondamentales. Ainsi est instillé le poison d’une double défiance : l’une envers « la science » et l’autre envers la cité en tant que lieu d’exercice légitime de la vie civique. Sans que ne soit instauré le moindre commencement de débat démocratique sur les technologies de surveillance mises en oeuvre.
La brèche ainsi ouverte, bien au-delà d’une crise sanitaire, permettra-t-elle de réinventer notre santé « en commun » sur ce qui reste de « chose commune », selon des priorités vraiment sociales, écologiques et démocratiques ? « Surtout, ne regarde pas en bas » conseille-t-on à celui qui n’est pas immunisé contre le vertige. Le vide qui vient de s’ouvrir inviterait-il au dépassement de soi, entre côtoiement de l’abîme et tentation des cimes ?
Laurent Toubiana, Covid 19, une autre vision de l’épidémie – Ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas, L’Artilleur, 272 pages, 17,90 euros
Une autre thérapie dentaire
Chirurgien-dentiste, Michel Montaud souligne que la bouche est la « porte d’entrée d’une thérapie globale ». La santé est la « faculté d’utiliser ses processus d’autoguérison, soit par l’adaptation inconsciente, soit par le biais de la maladie qui fait prendre conscience de la solution intérieure et met en route la volonté et le changement de l’homme »… En d’autres termes, « le mal a dit »… et le langage des dents s’apprend : si les caries étaient des « fusibles pour éviter de disjoncter » ?
Le Dr Montaud est le créateur de l’école d’humano-dentosophie et pratique une thérapeutique mettant en évidence « le lien entre l’équilibre buccal, l’équilibre de l’homme et celui du monde » : « En rapprochant dens, la dent, de sophia, la sagesse, la dentosophie porte en elle l’espérance et l’ambition qu’un jour l’homme écoute la bouche lui parler de l’homme »…
Son outil de prédilection ? Un activateur, un appareil d’orthopédie fonctionnelle présenté en 1953 par les professeurs René Soulet et André Besombes pour la correction des dysmorphoses buccales. Cet activateur plurifonctionnel présente l’aspect d’une double gouttière de caoutchouc que l’on place en bouche pour des exercices de rééducation des fonctions neurovégétatives (respiration, déglutition, succion-mastication et phonation).
La pratique en dentosophie met en évidence des corrélations systématiques entre l’équilibre de la bouche et l’amélioration tant de l’état psychique que fonctionnel des patients. Arracher une dent, n’est-ce pas mutiler l’unité de l’être jusque dans sa dimension la plus subtile ? Et si mordiller trois fois par jour un activateur en caoutchouc, avec la pleine conscience de l’acte effectué, ce serait arrêter l’hémorragie de ses énergies en rétablissant la « dimension verticale de la bouche » voire de l’être ?
Et si seul était médecin celui qui veille sur sa qualité d’être , à l’écoute du langage de son corps et de son chaosmos intérieur ?
Michel Montaud, Nos dents, une porte vers la santé – De l’équilibre buccal à l’équilibre global, Le Souffle d’or, 244 pages, 20 euros